Comment un philosophe écossais du 18e va vous aider à faire un exercice pnl (2/2)

  • Cet article est la suite de Comment un philosophe écossais du 18e va vous aider à faire un exercice pnl (1ère partie).

    Le cerveau, grâce à son prodigieux fonctionnement, généralise les expériences que vous vivez.

    Ce qui vous laisse à croire que certaines choses (plutôt désagréables) qui ne se sont pourtant passées qu’une ou quelquefois seulement, sont vraies et valables pour tout le reste de votre vie.

    Qu’elles se produiront toujours.

    Vous avez essayé une fois le golf et, parce que vous avez eu du mal à vous concentrer, vous allez dire que vous êtes mauvais en golf.

    Vous avez mangé une fois chez le Japonais, et ce jour là la nourriture n’était pas bonne et l’ambiance au restau pas super. Vous avez maintenant gravé dans votre esprit que le japonais (sous-entendu tous les restaurants japonais) n’est pas bon.

    Vous avez vécu une fois une relation amoureuse douloureuse et maintenant, toutes les relations amoureuses sont douloureuses.

    Exercice PNL

    Comment serez-vous une fois libéré de vos croyances limitantes ?

    Un parallèle avec la philosophie de David Hume

    Vous avez intégré que les choses ne pouvaient pas se passer autrement. Qu’elles ne pouvaient se passer QUE comme ça.

    Pourtant, comment pouvez-vous être sûr à 3 000 % que les choses vont bien se passer comme ça ?

    Comment pouvez-vous savoir à l’avance que cette loi que vous avez adoptée pour vous-même est bien valable ?

    Auto-sabotage ou manque d’attention ?

    Manque d’attention

    Parfois, le fait de vous dire que de toute façon « vous êtes comme ça » contribue à vous enfermer dans une définition de vous-même.

    Cette définition vous immobilise et vous fait stagner.

    Il faut veiller à ne pas confondre certains petits événements et les auto-sabotages plus ancrés.

    Les petits évènements peuvent certes avoir des explications inconscientes, mais il convient de ne pas interpréter certains « petits » épisodes de vie où vous vous êtes empêché de réussir comme un immense et imposant schéma d’auto-sabotage qui contrôlerait votre vie.

    Il s’agit de ne pas créer un système de croyance pour quelque chose qui ne serait pas « vraiment » là.

    Parfois, les choses qu’on ne réussit pas comme on voudrait proviennent plutôt d’un manque d’attention ou d’un manque de préparation.

    Mon idée ici est de vous aider à « démystifier » l’auto-sabotage, qui souvent peut faire peur parce qu’il est lié à une programmation  inconsciente.

    Bien sûr, si vous vous répétez tout le temps que vous vous auto-sabotez sur tel ou tel point, alors vous allez conforter cela.

    Et peut-être être tenté de vivre cela comme une fatalité.

    Auto-sabotage

    D’un autre côté, il est vrai que parfois l’inconscient a tendance à nous ramener vers l’arrière, en nous faisant faire régulièrement des choses qui ne sont pas constructives.

    Du moins elles ne sont pas utiles pour votre rationnel.

    Car votre inconscient lui, vit ces comportements comme satisfaisant une intention positive immédiate.

    Car il cherche à satisfaire le plaisir immédiat plutôt qu’un plaisir qui n’apparaîtrait que sur le long terme comme manger plus sainement, faire du sport, ou lire des livres au lieu de regarder la télé.

    Aussi, si vous avez vraiment un schéma récurrent qui revient constamment, et que vous en avez tiré une croyance, ce petit exercice PNL peut vous aider.

    Il est complémentaire à un autre exercice que nous avions vu dans l’article Que se passerait-il si vous pouviez arrêter la procrastination ?

    L’exercice PNL d’aujourd’hui fonctionne ici pour des croyances qui ne sont pas très émotionnellement ancrées.

    On dira que c’est un traitement « intellectuel » d’une croyance.

    Pour les grosses croyances limitantes plus solidement installées, il existe 1 autre méthode plus émotionnelle dont je vous parlerai peut-être ultérieurement. Car pour la mettre en oeuvre, il faut nécessairement être accompagné.

    Un exercice PNL pour traiter vos croyances

    Nous faisons un rapport entre deux choses qui parfois, n’en ont aucun.

    Et ensuite, nous alimentons ce rapport, et nous nous débrouillons pour vivre des expériences qui dans notre esprit confortent ce rapport.

    Il convient donc d’apprendre à rompre ce lien qui n’existe que dans notre esprit.

    Le Traitement intellectuel des croyances en PNL

    1) Prenez conscience de la croyance limite, sous la forme de X = Y

    Par exemple, « je crois qu’il faut avoir des diplomes pour réussir dans la vie ».

    Posez-vous alors les questions suivantes :

    • Qu’est-ce qui m’amène à penser ça ?
    • Quelles conséquences cette croyance a-t-elle dans ma vie ?
    • Aimerais-je que ça change ?
    2) Dissociez intellectuellement X et Y

    Je constate qu’il y a « réussir sa vie » d’un côté et de que de l’autre, il y a « avoir des diplomes ».

    Je comprends que dans la vie, avoir des diplômes est une chose, et que réussir en est une autre.

    Séparez clairement X et Y pour bien percevoir qu’ils sont indépendants l’un de l’autre.

    3) Formulez une nouvelle croyance plus dynamisante pour vous, sous la forme X = Z

    Je peux réussir dans la vie sans diplome.

    4) Ressentez ce que vous éprouvez à l’idée d’installer en vous cette nouvelle croyance.

    Posez-vous les questions :

    • « Si cette nouvelle croyance était maintenant bien en place dans ma vie, que ressentirais-je ? »
    • Et, question importante, « quelle est la peur que j’ai à lâcher aujourd’hui pour installer cette nouvelle croyance ? »
    5) Cherchez des contre-exemples

    Connaissez-vous autour de vous des personnes qui n’ont pas de diplomes et qui réussissent ?

    Vous-même, avez-vous réussi certaines choses sans forcément avoir de diplomes?

     

    J’espère que ce petit exercice de pnl vous permettra de changer votre regard sur certaines situations de vie. Dites-nous en commentaires si et comment il a pu vous aider !

     

     

    5 commentaires

    1. Bonjour Greg,

      Je suis très content puisque pour une fois je ne suis pas d’accord avec toi. En tous cas avec le début du premier article.

      Je pense en effet que rien ne reste seulement au niveau du cortex, sauf les actions bénignes sans conséquences réelles.

      C’est plutôt l’absence de volonté du cortex à orienter l’inconscient qui le laisse interpréter à sa guise les événements et décider par lui-même de ce qu’il va retenir.

      Se définir soi-même au travers de ses actions, plus précisément au travers de QUELQUES UNES, est l’apanage des personnalités qui ont besoin d’être aidées pour s’épanouir.
      [Faire une erreur n’est pas être une erreur]

      Heureusement que le futur ne ressemble pas forcément au passé, laissons à nos actions et à ce subtil ingrédient qu’on appelle hasard la liberté de décider du futur.

      N’oublions pas que conscient et inconscient sont interactifs.

      Si la pensée rationnelle ne fait pas son travail en décortiquant les croyances implantées dans l’inconscient : c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres !

      Implanter des idées saines dans l’inconscient devrait être une action prioritaire chaque jour.

      Et l’exercice que tu proposes semble bien répondre à cet impératif.

      Bravo, donc mon cher Greg.

      Bonne soirée.

      Jean Paul

      • Coucou Jean-Paul,

        Et bien si tu es content, alors je suis content !

        Je dois avouer que ton commentaire m’apporte un nouvel éclairage et je t’en remercie.

        Je n’avais jamais pensé qu’effectivement, même lorsque je suis à fond dans la réflexion mentale, il y a toujours bien des choses qui se passent « en dessous », plus profond que le simple cortex.

        Bien sûr, je suis conscient que notre « Être profond » est toujours là, constamment. Mais je n’avais pas songé au fait que le fait de tenir une réflexion mentale très poussée pouvait bien sûr « jouer », influer sur notre inconscient.

        Pour moi, être trop dans le mental nous « coupe » de nos forces intérieures. Mais ta réaction me montre que pas forcément, on peut aussi se servir de celui-ci pour travailler plus en profondeur.

        Alors, merci !

    2. Bonjour Greg ;

      Je ne sais pas s’il est possible de se débarrasser de cette logique X=Y, qui est installée par défaut dans nos esprits, parce qu’on est souvent obligé de faire des comparaisons dans la vie.
      On se base toujours sur la majorité ou plutôt le pourcentage %.dans l’exemple que tu as cité : pour réussir sa vie, il faut avoir des diplômes.
      si on trouve que le pourcentage des personnes qui ont réussi leurs vies sans diplômes est inférieur à 30 ou 25%, on dit toujours que c’est de la chance et on garde l’idée de X=Y.
      L’exercice PNL pour traiter la croyance est juste. Mais parfois on est influencé par les circonstances de l’environnement.
      Amicalement
      Abdel

      • Bonjour Abdel,

        Merci pour ce 1er commentaire.

        Oui, je comprends ton propos. Tu évoques ce que j’ai envie d’appeler « le poids des autres ».

        J’aurais envie de te répondre : « comparaison n’est pas raison ».

        L’idée de l’exercice est justement de pouvoir s’affranchir des choses qui nous empêchent d’accéder à notre plein potentiel. Donc de ne pas tenir compte de l’environnement si celui-ci nous influence dans le « mauvais » sens.

        Si je n’ai pas de diplôme, et que je souhaite réussir et que je suis prêt à tout pour cela, alors, au lieu de garder cette croyance que seuls 20% de ceux qui n’ont pas de diplômes réussissent, et bien je m’en débarrasse.

        Et je vais axer mon regard sur ceux qui n’avaient pas de diplômes et qui ont brillamment réussi. Des exemples comme cela, il y en a plein : et particulièrement chez les millionnaires américains, qui sont aussi les plus grands coachs de la planète et qui se sont accomplis physiquement, émotionnellement, spirituellement et financièrement, tout ça sans diplomes.

        Se servir de l’exemple des autres, oui, mais seulement dans le sens « qui nous arrange ». Prendre les exemples positifs, qui nous inspirent, qui nous donnent envie d’aller plus haut.

        Regarder vers le bas ne permet pas trop, à mon sens, d’évoluer et d’atteindre ses objectifs.

    3. Bonjour Greg,

      Je profite de rebondir sur le commentaire d’Abdel, et notamment ceci : « On se base toujours sur la majorité ou plutôt le pourcentage %. »
      Tout les gagnants de l’euromillion n’auraient jamais joué avec ce type de raisonnement, qui est donc en ce sens limitant.
      Les probabilités tiennent compte d’un ensemble d’individus or nous sommes « un ». Et même si il y n’y avait que 0,001 % de chance pour qu’un événement se produise pour nous, alors rien ne peut prédire qu’il ne se produira pas.
      Donc je trouve très utile l’exercice que tu proposes Greg, puisqu’il élargit le champ des possibles justement … et croire une chose possible, c’est déjà la rendre possible.

      Et puis orienter sa vie en fonction de ce qu’on a le plus de « chance » d’obtenir , de mener à bien, ou de réussir, est une façon de ne pas prendre de risque. Cela d’une part n’enlève pas le danger, et de l’autre nous contraint.
      Il faut prendre des risques pour être soi :)

      Bonne journée à tous

    Répondre à Jean Paul vivre bien Annuler la réponse.

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