Êtes-vous pour ou contre les Bisounours ? Une définition de l’optimisme

  • « Ah oui mais toi tu vis dans un monde de Bisounours ! » Avez-vous déjà entendu cette remarque ?

    On confond parfois l’optimisme avec une vision « toute rose » des choses. Certaines personnes se méprennent sur l’optimisme. Voici pourquoi :

     

    optimisme

    Êtes-vous optimiste ?

    A mon sens, l’optimiste est un état d’esprit qui tient compte des difficultés : il ne cherche pas, comme on croit souvent, à se les cacher ou les nier. Les obstacles sont là, et le seront toujours : c’est le but de la vie.

    Comme je le dis souvent en conférence : imaginez regarder un film :

    Le héros décide de partir délivrer sa famille kidnappée par des méchants. Il part, il trouve le lieu, entre dans la pièce, voit sa famille et hop, il les délivre. Fin du film. Il a duré 3 minutes.

    Vous seriez déçu, vous trouveriez le scénario bidon, l’histoire creuse et bien trop facile !

    Et bien il en va de même pour votre vie. Je suis sûr que vous vous ennuieriez au bout de 4 jours d’une vie parfaitement plate, où tout est toujours prévisible et se déroule parfaitement comme vous le souhaitez. Pour Tony Robbins, l’incertitude est même un des 6 besoins fondamentaux de l’être humain.

    Aussi, à la prochaine difficulté que vous rencontrerez, dites-vous que c’est pour rendre plus captivant le scénario de votre vie, pour embellir l’histoire et vous rendre encore plus compétent 😉

    L’optimiste, une histoire d’Attitude

    Voici ce que nous dit le grand Zig Ziglar sur ce thème :

    « Le pessimiste dit : «  Je le croirai quand je le verrai ». L’optimiste dit : « Je le verrai quand je le croirai ».

    L’optimiste agit – le pessimiste s’asseoit. Un optimiste jette un coup d’oeil à un demi-verre d’eau et dit qu’il est à demi plein. Le pessimiste regarde le même demi-verre d’eau et dit qu’il est à moitié vide. La raison est simple.

    L’optimiste met de l’eau dans un verre. Le pessimiste en retire de l’eau. C’est une vérité presque universelle que la personne qui retire tout de la société sans essayer de la servir est un pessimiste et même un fataliste qui craint de ne pas avoir sa part. La personne qui fait de son mieux et qui fournit sa contribution est un optimiste. Il est confiant parce qu’il travaille personnellement à trouver une solution« .

    L’optimiste est donc l’attitude qui consiste à d’abord donner quelque chose à la vie avant de chercher à obtenir.

    L’optimisme est lié à l’enthousiasme. Vous ne laissez plus les évènements de votre vie contrôler votre attitude et vos réactions. C’est votre attitude qui contrôle les évènements de votre Vie.

    Ca n’est plus : si tout va bien, alors vous allez bien et vous êtes optimiste. Et si tout va mal, alors vous allez mal et êtes défaitiste.

    L’optimiste et l’enthousiasme, ce sont les attitudes de fond devant être constamment présentes au fond de vous : comme de solides fondations qui vous permettront, quand les choses vont moins bien, de pouvoir faire confiance à votre attitude, toujours bonne. Et par conséquent, les choses iront mieux.

    Je ne dis pas que c’est toujours facile. Personnellement, il y a quelques années, et bien qu’ayant connu le développement personnel très tôt (à l’âge de 12 ans), j’avais énormément tendance à être dépendant de ce qui m’arrivait, dans le sens où mon ressenti intérieur (« je vais super bien ! » ou « je suis négatif et ça va pas ! ») dépendait de ce qui se passait autour de moi.

    Même encore aujourd’hui, lorsque surgit une contrariété, une chose non prévue, une déception, je perçois à quel point il peut être facile de se laisser aller en disant : « je vais pas bien c’est la merde »  ou  » je n’arrive pas à ce que je veux, ça me déprime  » !

    Le fait que mon esprit baigne constamment maintenant, et encore plus depuis que mon métier est de les vivre et de les enseigner, dans tous ces principes, je constate avec plaisir que mon attitude face aux situations difficiles a changé.

    C’est devenu un réflexe maintenant, je me pose la question systématiquement : « quelle chance à saisir y a-t-il derrière ce qui vient de m’arriver ? » Et je ne me la pose pas pour « la forme » : j’y crois vraiment, même si la situation en question … m’emmerde ! 😀

    Je sais au fond de moi que ces obstacles là nous font grandir.  Tout ce qui m’arrive, si cela m’arrive, c’est que je peux « l’encaisser » et le gérer.  C’est une merveilleuse occasion d’avancer.

    Ceci ne veut pas dire que je ne souffre plus du tout ou que je ne me sens pas parfois un peu triste, déçu, affecté. Mais j’entre plus facilement dans le lâcher-prise :

    faire confiance au fait que nous sommes des entités agissant au sein d’un Univers dont le fonctionnement nous dépasse. Nous avons parfois la prétention de vouloir contrôler l’immense complexité de la vie grâce à notre petite volonté.

    Etant quelqu’un de très mental à la base, c’est une chose que j’avais beaucoup tendance à faire. J’avais l’impression (et je l’ai encore parfois) que grâce à mes pensées j’allais tout contrôler.

    Mais la voie du lâcher-prise est bien plus puissante, car vous ne remontez plus à contre-courant. Vous allez dans son sens, pour comprendre plus tard (parfois bien des années plus tard!) qu’il a bien fait, ce courant, d’aller dans ce sens.

    Méditer chaque jour également, ne serait-ce que 15 minutes, fait un bien incroyable. Si vous ne le faites pas encore, je vous invite à essayer : vous aurez une distance naturelle qui s’instaure avec les évènements désagréables : ils vous affecteront beaucoup moins.

    Je crois que l’optimisme et l’enthousiasme, c’est un peu tout ça à la fois… Êtes-vous d’accord ? Qu’en pensez-vous ?

     

    15 commentaires

    1. Merci pour cet article qui rappelle qu’à chacun instant nous pouvons choisir d’être heureux ou pas.
      Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faille se laisser guider par la Vie plutôt que refuser de suivre la voie qu’elle nous indique.

      Ce concept  » aller toujours dans le sens du courant », je l’ai découvert grâce à Abraham-Hicks.

      • Coucou Pierre,

        Comme tu le dis, être heureux est en effet UN CHOIX. Plus encore, une fois qu’on la fait ce choix, il est important de s’assurer qu’on se donne toutes les chances pour l’assumer.

        Se laisser guider par la vie est parfois effrayant, parce que nous confronte à l’inconnu, l’incontrôlable et l’incontrôlé. Mais quand on saute à pied joint dans l’inconnu (le saut dans l’inconnu de Castaneda par exemple), quel délice !

        Vis une belle journée !

        Grégory

    2. Rebecca Pletschette

      En effet, pour ma part j’ai mis beaucoup de temps à arrêter de vouloir tout contrôler. Pourtant, une fois que l’on arrive à être dans l’instant et être en conscience des situations et les observer sans les bloquer mais en les accompagnant, la vie devient très simple. :)

      • Coucou Rebecca !

        C’est cool de te voir écrire ici ;-D

        C’est une belle image que tu nous proposes : accompagner les situations de la vie, j’adore !
        Le mot est vraiment juste car comme dans le coaching, quand on accompagne on est AVEC ces situations, sans y être pleinement plongé ou trop absorbé par le contenu.

        Effectivement, tout devient plus simple ensuite :)

        Belle journée et HUG !

        Bisous

        Grégory

    3. Zoly

      Saisir chaque opportunité que nous offre la vie même (ou surtout)dans des situations difficiles.

      Optimiste=opportuniste dans ce sens.

      30 minutes avant de lire cet article, j’avais le morale en dessous de zéro (je ne vous raconterai pas pourquoi), maintenant tout va bien et je vais même reprendre un projet que j’avais un peu oublié ces derniers temps.

      thx

      • Ravi Zoly que cet article t’ait faire reprendre ce projet :)

        C’est vrai qu’on peut être opportuniste dans ce sens là, saisir ce qui nous arrive pour en faire bénéficier notre évolution !

        Merci de cet apport !

        Bien amicalement,

        Grégory

        • Zoly

          C’est la première fois aujourd’hui que je viens sur ce site… Donc quelques heures plus tard je reviens et l’administrateur répond à mon commentaire.

          Mais qui est l’administrateur? Plus haut à droite, je lis: « Facilitateur de réussite, déclencheur de Motivation et d’efficacité ».

          Et bien, Grégory, c’est réussi. En moins de 4 heures vous m’avez motivé et à fond.
          Clap clap clap

          • Merci de ces compliments Zoly !

            Puissiez-vous trouver dans les nombreux articles de ce site toute la motivation et l’énergie vous permettant de réaliser vos plus belles envies !

            Bien amicalement,

            Grégory

    4. Nathalie

      J’adhère, je valide et je confirme, moi la reine des bisounours et du monde merveilleux de Candy 😉
      Ne pas se laisser envahir par les idées noires et se dire que derrières les défis de la vie il y a toujours quelque chose de meilleur qui nous attend…

    5. bonjour Grégory,
      je ne sais pas si l’optimiste donne et le pessimiste prend…
      je crois que c’est plus dans le fait d’être « sans attente particulière » et sans jugement qui permet d’accepter le « pas bon » et de le « transcender », si je puis dire (transformer en quelque chose de positif ce qui ne l’était pas à priori).
      ok aussi pour être opportuniste et faire « feu de tout bois »pour évoluer vers un mieux-être.(opportunité est proche de chance dans d’autres langues).
      j’adore ce que vous écrivez, et ça permet toujours d’activer mes pensées positivement.Merci beaucoup pour ces impulsions et partages.
      j’émets le souhait de vous rencontrer sur mon chemin.

      • Merci Marlène de votre commentaire :)

        Oui, je vous rejoins sur notre manière d’être, cultiver un vrai Savoir Être, pour prendre les rênes de notre vie, (en se fixer des objectifs ambitieux par exemple), tout en lâchant prise, le « sans attente particulière » dont vous parlez.
        C’est une sorte de paradoxe qui n’est pas nécessairement facilement compréhensible pour notre rationnel, mais quand on l’expérimente, quel bonheur 😉

        A quelle langue pensez-vous pour opportunité étant proche de chance ? J’adore les subtilités des langages et les sens cachés qui peuvent en découler 😉

        • Bonsoir Grégory,

          et bien, je ne parle pas très bien espagnol (je ne l’ai jamais appris et le découvre « directement », comme un enfant, à travers un « homme-médecine » chilien…et quand il utilise le mot « oportunidad », il l’emploie volontiers dans le sens de « chance ».Mais j’insiste sur le fait que je n’ai jamais pris aucun cours, et que j’ai découvert cette langue il y quelques mois à peine,en l’écoutant et la vivant!c’est peut-être juste mon ressenti ou l’utilisation particulière de ce sens par cet homme?

          parfois j’aime utiliser un mot « étranger » pour ses sens plus exacts et nuancés ou doubles qui n’existent pas toujours dans notre langue…
          par exemple: « magi »= eau (mahorais)…

          oui,

    6. Salut Grégory,
      c’est un excellent article!Je me suis vu là dedans!
      On me dis souvent: « toi tu aimes toujours tout le monde! »
      Quand tu observes et analyses les choses et que tu ne retiens que ce qui est bon, tu vois très souvent les qualités chez les autres!

      Je reviens juste sur l’incertitude. Il faut vraiment la prendre en considération sans forcément s’y attarder. Sinon c’est le coup de blues direct!

    7. Salut Grégory,

      Un beau message que tu nous fais passer là !

      L’optimisme est pour moi de ne pas considérer un événement comme positif ou négatif mais comme une évidence. S’il est désagréable, c’est qu’il y a quelque chose à exprimer, à évacuer, pour faire place nette. S’il est agréable, profitons-en !

      Dans tous les cas, il n’y a jamais de fatalité et tout est une occasion de grandir.

      Bien amicalement,
      Dorian

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