La mort vous va-t-elle si bien ?

  • La Mort vous va si bien

    vous vous rappelez ?

    C’est le titre d’un film des années 90, avec Bruce Willis. Un film qui se veut plutôt comique, mais qui est loin d’être extraordinaire.

    D’ailleurs, je m’en souviens à peine.

    Son titre en revanche, m’est toujours resté en mémoire. Parce qu’original vous ne trouvez pas ?

    En ce 1er novembre, nous fêtons nos morts.

    La mort est un sujet qui me passionne tout autant qu’il m’effraie.

    Plus jeune, je faisais littéralement des crises d’angoisse : j’avais peur de sombrer dans le sommeil car j’avais l’impression que mon coeur allait s’arrêter.

    Puis un jour, on m’a dit ceci : « si tu as peur de la mort, c’est que tu as peur de la Vie ».

    Qu'y a-t-il après la vie ?

    Et pour vous, qu’y a-t-il après la vie ?

    Qu’y a-t-il après la vie ?

    Cette question est banale.

    Pourtant, y avez-vous réfléchi ? Quel est votre avis là-dessus ?

    Est-ce que tout s’arrête comme ça ? On tire le rideau. Black out total. Rien, plus rien : le noir complet et le vide intégral ?

    Ou est-ce que nous avons alors accès à une autre réalité ? Avec une conscience qui, rejoignant la Totalité, continue sous une autre forme plus diffuse ? Et parcourt ainsi l’univers ?

    Chaque culture répond à sa manière.

    Je me souviens lors de mes 1er voyage en Afrique, avoir fait la fête toute la nuit dans une Cour (les cours sont autour des cases).

    Que fêtions-nous ? Les funérailles d’un vieil homme du village.

    Le développement personnel et la mort

    Certains des lecteurs de ce blog sont tout aussi fans que moi de Développement personnel. Et lisent à peu près tout ce qui existe sur le sujet.

    Curieusement, la mort est un thème sur lequel le Dev perso ne dit pas grand chose.

    Il semblerait que lorsqu’on parle de la mort, on quitte la sphère du développement personnel pour entrer dans celle de la spiritualité.

    Mais à bien y réfléchir, la PNL (et oui toujours elle !) s’intéresse à la mort, puisqu’elle s’intéresse à l’humain.

    Et l’humain a nécessairement des croyances à l’égard de la mort. Vous avez nécessairement des croyances à propos de ce qui se passe après.

    Est-ce que c’est comme un sommeil profond et sans rêves ? Où l’on ne voit ni ne sait rien ?

    Et raconter toute autre chose n’est qu’une nouvelle invention de l’homme qui a constamment besoin de se rassurer sur la suite des évènements ?

    Ou est-ce qu’accédant à un nouveau monde, l’au-delà, nous pourrons continuer de communiquer ?

    Et si vous parliez à vos morts ?

    Il existe des personnes qui parviennent à des choses troublantes avec les morts.

    Je n’y ai jamais assisté moi-même, mais mes parents sont un jour allés à une conférence d’une personne ayant un lien privilégié avec les « âmes » de personnes disparues.

    La consigne était d’amener une photo d’un être décédé.

    De toutes les photos posées sur la table, celle de ma grand-mère est « sortie ». Et cet homme là a raconté des choses bien troublantes, dites par ma grand-mère elle-même.

    Personnellement, je crois que, sur cette terre, nous sommes bien loin de comprendre tout ce dont notre cerveau est capable. La physique quantique le démontre, nous n’avons accès qu’à une infime partie de la réalité, qu’à une simple potentialité parmi tant d’autres.

    Je me dis donc qu’il ne serait pas surprenant qu’il en soit de même pour la mort, et qu’elle soit bien différente de ce qu’on peut imaginer.

    C’est en tout ma croyance.

    Et j’aime conserver celle selon laquelle, comme le dit Saint-Agustin, « Les morts ne sont pas des absents, ils sont des invisibles ».

    J’aime croire qu’ils sont là. J’ai même mes Anges-Gardiens qui me protègent et qui m’aident à me développer constamment ici bas.

    Et vous ? Que choisissez-vous de croire par rapport à la mort ?

    9 commentaires

    1. Salut Greg,
      Je ne choisis pas de croire, je sais que la mort fait partie de la vie.
      Ceux qu’on aime et qui nous ont quitté vivent près de nous et nous protègent. C’est pour cela que je pense chaque jour aux êtres aimés qui ne sont plus là mais que je rejoindrai un jour, c’est sûr.
      Que la vie te sois douce.
      Sylvie

      • Salut Sylvie,

        Content de te voir sur le Blog :-)

        J’aime beaucoup ta vision des choses, que je rejoins.

        Merci

        Greg

    2. Moi, chrétienne pratiquante, je crois que la mort est une étape après la vie sur terre. Après le Jugement dernier, tout le monde reçoit le salaire de ce qu’il aura fait ou omis de faire durant sa vie terrestre.

    3. Je me rappelle bien de ce film. Avec Merryl Strepp et Goldie Hawn. Le réalisateur était une pointure (Zemeckis si je me rappelle bien) et les effets spéciaux novateurs pour l’époque. Mais pour le reste …

      Article assez courageux. Enfin, je trouve. Parler de ses convictions au sujet de la mort n’est jamais simple et est risqué : ne pas être compris, être raillé …

      J’ai un coté pragmatique. Donc je me simplifie et ne me soucie pas de la mort. Je l’ai cotoyé et je sais qu’elle viendra me voir. Mais me demander ce qui se passe après … Je n’ai aucune preuve formelle de quoi que ce soit, je n’ai aucun moyen, au premier abord, d’infléchir ce qui se passera. Donc je passe mon tour : je ne m’en soucie pas et j’essaie de vivre bien.

      Car ça, c’est en mon pouvoir.

      J’ai un coté cartésien. Je considère qu’après la mort, il n’y a rien. Car je n’ai pas preuve formelle de quoi que ce soit après la mort. D’un autre coté, l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Donc …

      Malgré mes cotés pragmatique et cartésien, je n’en reste pas moins humain. Et forcément inquiet à cette idée de fin définitive et absolue. Et ce coté pragmatique n’est peut-être qu’un moyen de me protéger de cette perspective pas très réjouissante …

      • Salut Greg,

        Tu procèdes à une belle analyse de toi-même :-).

        Peu évident de savoir si ton pragmatisme est là pour couvrir certaines peurs…

        Remarque, l’idée qu’il n’y a rien n’est pas forcément plus « apaisante » que l’idée de penser qu’un autre monde (meilleur ?) nous attend de l’autre côté.

        Tu soulèves bien aussi le dilemme : faut-il uniquement voir pour croire ou ne peut-on pas aussi d’abord croire, pour ensuite voir ce en quoi l’on croit… ?

    4. Bonjour Grégory,

      La peur de la mort, n’est ce pas un « pseudo problème » qui nous empêche de vivre?

      D’ailleurs un philosophe grec (dont je ne me souviens plus du nom) disais:
      « Pourquoi crains tu la mort? La ou tu es, elle n’est pas. Et la ou elle se trouve, tu n’es plus. »

      Pour ma part, la seule position honnête que je puisse avoir au sujet de la mort est d’affirmer que je ne sais rien sur elle.

      D’ailleurs les expériences récentes menées sur les NDE,les témoignages de ceux qui ont vécu ce genre d’expérience ainsi que les théories modernes en physique quantique
      mettent en évidence que la conscience est extérieure au corps et immatérielle. Et donc qu’après la ‘mort matérielle’ les choses ne finissent peut-être pas.

      Bien sur il s’agit simplement d’une hypothèse qui n’est pas à écarter selon moi et non d’une preuve formelle.

      • Salut François,

        Merci pour cette belle citation, on ne peut plus logique en effet !

        Je crois aussi que de toute façon, nous n’aurons jamais vraiment de « preuves formelles » sur ce sujet. Ici nos croyances, peut-être encore plus qu’ailleurs, jouent un rôle fondamental !

    5. Personnellement je crois au néant. Pour moi la mort n’est qu’un point final et non un point de suspension. En tout cas elle reste toujours un grand point d’interrogation pour nous animaux pensants.
      Si l’esprit des hommes survit à la mort où va celle des abimaux tel que chien, dauphin ou bonobo ?

      • Salut Mikael,

        Merci pour ton partage de point de vue.

        J’avoue que tu poses une question assez inédite 😉

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