Laquelle de ces 12 façons utilisez-vous pour être invisible aux yeux des autres ?

  • Êtes-vous invisible ?

    Invisible aux yeux des autres.

    Mais surtout, et c’est le plus important, invisible à vos propres yeux ?

    Etes-vous ce genre de personne qui a appris a être très à l’écoute des sentiments et des besoins des autres, mais jamais des siens ?

    Peut-être parce qu’on vous a appris que c’était malpoli de s’occuper de soi. Que « ça ne se fait pas ».

    Certaines personnes se persuadent qu’en se souciant suffisamment des autres, les autres se préoccuperont d’elles.

    Seulement, cela n’arrive jamais. Ou rarement.

    invisible

    A quel point êtes-vous invisible ?

    Laquelle de ces 12 façons utilisez-vous pour créer votre invisibilité ?

    • Est-ce en gardant le silence et en ne parlant jamais de vous-même ?
    • Est-ce en ignorant vos propres sentiments et vos propres besoins, par « déférence » pour les autres?
    • Est-ce en acceptant ce que les autres veulent, même si au fond vous souhaiteriez vraiment quelque chose d’autre?
    • Est-ce en acceptant le blâme pour des choses qui ne sont pas vraiment de votre responsabilité?
    • Est-ce en mettant de côté vos propres opinions et en vous rangeant aux opinions des autres pour être accepté?
    • Est-ce en acceptant les comportements irrespectueux des autres et en trouvant des excuses à ces comportements?
    • Est-ce en faisant semblant que tout va bien alors que vous vous sentez vraiment seul ou triste?
    • Est-ce en vous résignant à porter toute la charge de la maison ou du travail sans rien dire ?
    • Est-ce en faisant semblant d’aimer un aliment, un film, un sujet de conversation plutôt que de prendre le risque d’une désapprobation ?
    • Est-ce en vous laissant violer, émotionnellement, verbalement, sexuellement pour éviter le rejet?
    • Est-ce en laissant la colère la stratégie d’intimidation des autres vous contrôler en faisant ce qu’ils veulent?
    • Est-ce en faisant tout vous-même, sans jamais demander aux autres de l’aide?

    Il est important de comprendre que la façon dont les autres vous traitent est le reflet de la façon dont vous vous traitez.

    Si vos propres sentiments et vos propres besoins sont invisibles pour vous, ils finissent par être invisibles aux yeux des autres.

    Il n’est pas productif de vous mettre constamment à l’écart, puis d’attendre que les autres vous apportent de la valeur et vous respectent.

    Si vous avez été invisible pendant une longue période, cela va constituer un véritable défi de commencer à prendre soin de vous-même.

    Il faut du courage pour passer de l’invisibilité à être vu et apprécié.

    Il faut du courage pour être prêt à perdre les autres plutôt que de continuer à se perdre soi-même.

    N’attendez pas de vous rendre malade ou de vous sentir entièrement seul avant de commencer à devenir visible à vos propres yeux.

    Et les autres ?

    Après tout, vous avez « formé » votre entourage, pendant des années, à ne pas avoir à prendre soin de vous.

    Et peu à peu, vous changez ces règles.

    Alors oui, cela pourra leur faire bizarre.

    Et c’est bien. C’est que vous êtes sur la bonne voie.

    Ce défi se relève petit à petit.

    En posant de petites actions, d’abord anodines puis plus conséquentes.

    Des actions au travers desquelles vous allez apprendre à vous affirmer, à dire non, à exprimer ce que vous ressentez.

    Face des inconnus. Puis avec votre entourage.

    Curieusement, vous verrez qu’en vous souciant davantage de vous-même et en étant plus à l’écoute de vos besoins, les autres se soucieront plus de vous.

    Alors pour une fois, soyez égoïste. Dans le bon sens.

    Soyez congruent avec vous-même. Soyez en adéquation avec ce que vous vivez et ce que vous ressentez.

    Respectez-vous bordel !

    14 commentaires

    1. Salut Greg,

      Moi, depuis mon accident j’ai appris à prendre du recul.

      Tout simplement ça.

      Pas seulement pour éviter les poteaux en face bien sûr :-)

      Je reste à l’écoute, je tends encore la main, mais je ne me la couperai plus pour un chat qui ne sait pas descendre d’un arbre.

      Ce qui était trop souvent le cas auparavant.

      Prendre du recul permet de se concentrer plus souvent sur soi sans pour autant devenir un monstre d’égoïsme.

      Mais j’avoue que sans mon accident, je serais toujours occupé à pleurer quand un avion s’écrase en me demandant si je n’aurais pas pu faire quelque chose pour empêcher le drame.

      Avoir de la compassion est une chose (et elle est nécessaire à notre équilibre) mais comme en tout il faut savoir mesure garder et ne pas oublier qu’en dehors des autres il y a soi et les siens. Et les amis, les vrais, ceux qu’on a que très rarement.

      Maintenant, pour arriver à ce stade, je ne recommande à personne de se jeter sur un poteau à 90 à l’heure.

      Il y a sûrement d’autres solutions…en dehors aussi de celles que tu as énumérées et qui me semblent un tantinet, parfois, un rien, un tout petit peu, détestables :-).

      Par contre, j’ai un gros souci par rapport à tout ça.

      Suis-je pour autant honnête avec moi-même en prétendant être arrivé à ce stade d’attention du « moi » en travaillant sur moi-même?

      Doit-on véritablement faire un travail sur soi pour y arriver?

      Quand tu parles de « l’égoïsme » dans un sens différent de celui que l’on utilise fréquemment, je pourrais écrire un bouquin là-dessus (que voilà une bonne idée de e-book).

      J’ai une philosophie particulière de l’égoïsme en ce sens que toute décision prise, nous apparait toujours comme étant la meilleure pour nous.

      Et parfois (souvent) là ou on pense que l’on fait passer les autres avant soi, en fait, on ne prend jamais que la décision qui nous fait le plus de bien puisqu’en accord avec nous-même.

      Donc en final, je crois que nous pensons plus souvent à nous qu’il y parait.

      Et que prendre du recul revient simplement à aborder les événements différemment mais toujours en fonction de la façon dont on a envie de le faire.

      C’est finalement l’entourage qui en percevra les incidences les plus importantes.

      Mais nous, nous continuerons à ne faire que nos propre choix et uniquement ceux-là.

      Ce qui ne veut pas dire pour autant que nous dirigeons notre vie et patati et patata…

      Là, je m’éloigne solide, et trop long et trop complexe a développer dans un commentaire.

      Peut-être une autre fois.
      @+
      Christian.

      • Coucou Christian,

        Ton commentaire est très pertinent et tes remarques sur l’égoïsme me donnent plein d’idées à développer dans un article ! Merci à toi pour cela !

        Car je te rejoins entièrement sur le fait qu’on chercher bien souvent et avant tout, à satisfaire une chose qui bonne pour nous. Même si cette chose est très très loin et bien inconsciente, ce que l’on fait, si on le fait, c’est qu’on estime (notre inconscient en tout cas) que c’est la meilleure chose à faire au vu de nos ressources du moment.

        Après, je pense que tu appelles des « choix » des choses qui ne sont pas forcément conscientes. Du coup, je ne parlerai pas de choix… plutôt d’intentions positives inconscientes, ou d’avantages secondaires.

        C’est là une question de terminologie, mais qui importe car dans le choix, pour moi en tout cas, il y a l’idée de conscience. Conscience qui fait justement précisément défaut à ceux qui souffrent (consciemment) d’un comportement qu’ils ont (ne pas oser dire à quelqu’un quelque chose par ex), mais qui ne perçoivent pas que ce comportement vient satisfaire un besoin sans doute plus profond.

        Comme tu dis, il y a matière à développer.. une bonne idée d’article ça, merci encore !!

    2. Magnifique: je ne m’étais jamais imaginée que ces comportements nous rendaient invisibles. je vais me faire un petit pense-bête pour m’en souvenir!!!

      Belle journée à toi et à tes lecteurs

    3. Voila un article à faire lire à toute personne sans sentant invisible ou mal dans sa peau/vie …

      Bon, tu proposes un plan d’action relativement (trop) léger. Mais l’article deviendrait terriblement long. Et en l’état, il inspire déjà la réflexion, même pour ceux qui ne sentent pas invisibles …

      Moi-même, je retrouve certains comportements que j’ai eu. Et un que j’ai encore mais dont j’ai conscience. En fait, je le cultive presque :-)

      Par contre, je ne suis pas complètement d’accord quand tu dis « l faut du courage pour passer de l’invisibilité à être vu et apprécié. » Bon, je chipote. Mais on ne passe au stade « être vu et apprécié » …

      On exprime et affirme tout haut ce qu’on gardait pour soi. Cela devrait impliquer « être vu ». Mais « être apprécié » … Pas nécessairement. C’est un effet secondaire qui viendra peut être. Je dirais qu’il ne faut pas s’en préoccuper ou, pire, en faire un but : ce serait retomber dans l’invisibilité …

      • Coucou Greg,

        Merci pour ton commentaire et ta précision, qui est exacte et importante.

        Oui tu as raison, la 1ère étape, essentielle, est effectivement de devenir congruent et d’exprimer ce qu’on gardait pour soi.

        Comme je le précise dans l’article, c’est sûr que cela pourra d’ailleurs « remuer » un peu les autres, qui n’étaient pas habitués.

        Il faut du courage dans le sens où, je pars du principe que l’humain qui communique et qui vit avec ses semblables essaie d’être un minimum intégré et accueilli par ses semblables (sans « chercher » forcément à plaire, qu’il puisse disons, « prendre sa place »).

        Or, pour quelqu’un qui n’a jamais osé exprimer clairement ce qu’il pensait, il va devoir abandonner l’idée de « plaire » aux autres en ne disant rien, pour aller vers l’idée de « plaire » aux autres tout en étant lui-même.

        C’est pour ce saut à franchir que j’estime qu’il faut du courage, car cela implique de « faire le deuil » d’anciens comportements.

        • @Docteur 2G: Je te rejoins complètement sur ton complément et tes précisions …

          Sur l’aspect courage, je suis entièrement d’accord. Dans l’absolu, ce n’est déjà pas facile. Mais ça l’est d’autant moins que cela n’est pas dans son caractère ou dans ses habitudes.

          Une bonne façon de procéder serait de commencer par se détacher de la réaction des autres : elle n’engage qu’eux et n’est en aucun cas une finalité et une sanction.

          Mais l’écrire ne facilite pas pour autant le passage à l’acte …

    4. Bonjour,

      Super cet article je le trouve très bien fait.

      Effectivement certains ont le sentiment d’être invisible aux yeux des autres mais il faut aller au delà de ce sentiment et sa timidité naturelle…

      Bonne continuation !

    5. Hello Greg,

      Cela en fait des raisons d’être invisible !
      Je pense qu’il en manque tout de même une 13e primordiale…. qui serait causée par la PEUR ! La peur des autres, la peur du jugement, la peur de sortir de notre bulle et de se faire voir, nous mettant ainsi à découvert des canons que les autres pourraient braquer sur nous !

      Pourtant cette peur-là n’existe que dans l’esprit de la personne concernée donc il est facile de s’en libérer une fois que l’on a compris 2 ou 3 principes sur la confiance en soi.

      Merci pour l’article, bonne journée.
      Dorian

    6. Isabelle

      Bonjour et merci pour cet article important ;
      on peut aussi être tellement invisible aux yeux du monde ( après les siens propres ) qu’un camion ne vous voit pas du tout sur l’autoroute et déboite à 120 km/h comme si vous N’ETIEZ PAS LA ( à côté de lui ) ….!

    7. Bonjour je veux invisible aux yeux des gens mais je ne sais pas la moyen comment pouvons nous m’aider

    8. Casper

      Bonjour,

      Je ne me reconnais dans aucune des 12 raisons. Parce que mon souci c’est que je suis inexistant pas aux yeux de mon entourage mais à ceux des institutions. Je m’explique.
      Tout commence avec ma première rentrée scolaire. Tous les élèves sont appelés et répartis dans leurs classes sauf moi qui me retrouve comme un couillon. Aucune trace de mon inscription.
      Le jour du bac philo aucune trace de mon dossier alors que j’avais une convocation en bonne et due forme. J’ai commencé à plancher 2h après tout le monde. Dans le même temps la préfecture à égaré mon permis de conduire que je venais d’obtenir.
      Un peu plus tard rebelote pour mon service militaire. La caserne ouje devais être affecté n’avait pas mon dossier. Il a fallu 3 jours pour régulariser ma situation.
      Et niveau professionnel c’est la même chanson. Je me rends à une réunion. Des plateaux repas sont prévus. Je vous le mets dans le mille le mien n’y est pas ! Mdr. Je passe des formations mes attestations se perdent. Et le meilleur pour la fin. Le groupe pour lequel je travaille edite périodiquement un journal d’entreprise. Tous salariés signant un cdi le reçoivent, c’est systématique. En 12 ans je n’ai jamais reçu un seul exemplaire. Voilà toute ma vie est jalonné d’exemples comme ceux-là. Je vous ai indiqué que les plus mémorables. 😉

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