Savez-vous que les secrets pour s’enrichir sont dans la Nature ? Une histoire de Coudoux

  • Vous avez découvert il y a peu la façon dont vos résolutions pour 2012 doivent être formulées si vous souhaitez les tenir.

    Mais votre liste de résolutions contient-elle la plus importante pour votre réussite ?

    Il serait dommage que ça ne soit pas le cas. Car cette résolution fait partie intégrante du Succès.

    Cette résolution, c’est le PARTAGE. L’avez-vous bien inscrit sur votre liste ? Avez-vous pris la résolution de partager toujours plus ?

    Voici pourquoi vous devriez.

     

    Le partage est une des plus belles choses qui soit, et aussi l’une des plus faciles à faire !

    N’est-il pas génial de pouvoir partager un bout de pain, un café, un bon livre, un peu de votre argent ? Cela vous apporte souvent plus de plaisir que celui qui reçoit.

    Et c’est aussi le premier secret pour devenir riche.

    Avant de vous expliquer pourquoi, voici une petite histoire qui illustre combien le partage est déjà bien présent dans la Nature. Et combien il est absolument nécessaire.

     

    Les arbres savent partager

    Il existe une sorte de variété d’antilope, vivant dans la savane, qu’on appelle les Coudoux.

    Ces coudoux mangent essentiellement des feuilles d’acacias. Pour ces arbres, les coudoux sont donc leurs prédateurs.

    Après avoir retrouvés morts plusieurs Coudoux dans un enclos sans que l’on sache très bien pourquoi, certaines expériences ont été menées.

    En examinant de plus prêt les acacias, les chercheurs se sont aperçus que lorsque leurs prédateurs s’approchaient et commençaient à manger leurs feuilles, l’acacias se mettait à « stresser » en sécrétant un tanin. Ce tanin est si puissant qu’il est mortel pour les coudoux.

    Formidable mécanisme de défense non ? Et formidable intelligence de la Nature mettant en place des stratégies de survie.

    Mais vous n’avez pas encore entendu le plus extraordinaire.

    En observant les acacias se trouvant dans les alentours, les scientifiques ont aussi compris que les arbres communiquaient entre eux.

    Vous avez bien lu. Les arbres ne gardent pas pour eux ce qu’il leur arrive : ils se parlent véritablement et partagent l’information de l’attaque.

    Lorsqu’un acacia est attaqué, il transmet le message de l’attaque à ses copains arbres. Comment est-il possible de le savoir ?

    Et bien les expérimentateurs se sont aperçus que les acacias se trouvant dans les environs de celui attaqué se mettaient immédiatement à fabriquer aussi ce tanin toxique, même s’ils n’ont pas été eux-mêmes directement « agressés » par leur prédateur.

    En d’autres termes, les scientifiques, en stressant un acacia, provoquaient des montées de tanin sur tous les acacias du périmètre.

    Quel lien peut-on faire avec notre vie de tous les jours ?

     

    Partager et donner, c’est enrichir les autres en s’enrichissant soi

    Partager et donner ça n’est pas perdre ce qu’on partage ou ce qu’on donne, c’est le dédoubler.

    Beaucoup de gens gardent pour eux les connaissances ou les informations qu’ils ont.

    Mais lorsque quelqu’un ne dévoile pas tout ce qu’il sait, c’est qu’il est dévalorisé. Il vit dans la peur de « se vider », de perdre sa « suprématie » par rapport à celui qui ne sait pas.

    Il ne comprend pas que donner à l’autre ne lui fait pas perdre ce qu’il a et ce qu’il sait. Au contraire, il devient plus riche puisqu’il a donné l’information et il l’a encore.

    C’est ce qu’on appelle le modèle gagnant-gagnant très en vogue chez les blogueurs par exemple, où les autres blogueurs ne sont pas des concurrents, mais des partenaires.

     

    Partager permet de devenir riche

    T. Arv Eker  explique, dans son séminaire « Millionnaire Mind Intensive » et dans son livre « Les Secrets d’un esprit Millionnaire » que le Don est absolument essentiel à votre enrichissement.

    Et tous les grands gourous Américains du Succès et de l’enrichissement ne font que le répéter : vous devez donner et partager (que ce soit de l’argent ou de l’information) pour réussir. Pourquoi ?

    Pour deux raisons essentielles :

    • En partageant, vous effectuez la première étape indispensable pour vous enrichir : vous semez. Vous semez les graines dont vous récolterez les fruits le moment venu. Sans graine, pas de fruit. Sans partage, pas de récolte.
    • En donnant, vous envoyez à votre cerveau l’information que vous avez plus qu’assez. Même si matériellement vous n’avez pas (encore !) atteint vos espérances, votre cerveau reçoit un message d’abondance. Abondance car même peu, c’est déjà assez pour donner.

    Ainsi, même si vos rentrées d’argent sont faibles, le fait d’en donner 10% est un moyen pour imprégner l’idée d’opulence dans votre subconscient.

    Et en cultivant ce sentiment, vous demandez à votre cerveau de se focaliser sur la partie pleine du verre. Sur tout ce que vous avez déjà.

    Alors, êtes-vous prêt pour cette nouvelle résolution ? De donner 10% ou au moins 5% de tout ce que vous gagnez à des personnes dans le besoin dans la rue, ou à des organismes de votre choix ?

    8 commentaires

    1. BK

      Greg bonsoir,

      Si je comprends bien ce qu’il se passe dans la nature : les végétaux et les animaux échangent de l’information sans faire intervenir la pensée.

      Je me demande alors : pourquoi l’homme, désireux d’imiter la nature en cela, entreprend-il d’analyser, de déduire, de planifier des stratégies et d’agir volontairement en accord avec ces stratégies… bref, de penser, penser et repenser le partage en question (ce que, précisément, ne fait pas la nature).

      Dans la nature, l’accès à ce que Sheldrake appelle les « champs morphogéniques » et à toutes les organisations bio-énergétiques qui en découlent ne passe évidemment pas par la pensée !

      Alors, je ne dis pas qu’à force de techniques pour influencer le subconscient, la pensée ne finit pas par avoir un petit impact sur ces champs morphogéniques. Mais petit, petit, petit ! Et relativement aléatoire !

      Ne vaudrait-il pas mieux tenter d’enquêter avec l’ensemble de nos facultés de conscience (plutôt qu’avec la seule ratio et un peu d’émotion), afin de découvrir de manière sensible où se situe, en nous, la porte de ces fameux champs morphogéniques ?

      Ça, les animaux ne savent pas le faire. Ils se contentent de subir les mécanismes d’échange. Ils ne peuvent pas en avoir la conscience consciente. Nous si !

      Alors pourquoi ne nous en rendons-nous pas conscients, pleinement conscients, au lieu, une fois de plus, de le penser.

      Plutôt que de reproduire en miniature ces formidables mécanismes naturels dans le seul champ de notre pensée, obsédés que nous sommes par notre mental, ne pourrions-nous pas, au contraire, faire taire ce mental et laisser, exactement comme un arbre, s’opérer d’elle-même cette magie du partage, sans l’intervention de notre désir d’être partageurs, sans calcul nous assurant que ça va nous être profitable…

      Ce qui se passe tout seul pour les plantes et les bêtes se passe aussi tout seul pour les humains. Nous l’avons simplement inconscientisé… et nous voulons le conserver dans l’inconscient dans le seul but de continuer à exercer notre contrôle conscient volontaire sur cette chose.

      Sans penser, surtout sans penser, nous pourrions être comme un arbre, avec, en plus, la conscience. Jamais une telle puissance n’aurait été atteinte par un être sur cette planète !

      La conscience dont disposent les plantes et les bêtes n’autorise que très rarement le champ morphogénique à dépasser les limites de l’espèce.

      Et d’ailleurs, notre conscience recroquevillée dans notre pensée ne nous permet pas non plus, pour l’instant, de disposer d’un autre pouvoir que les arbres et les animaux à cet égard.

      En revanche, notre conscience libérée de la prison mentale nous le permettrait ! Nous pourrions partager avec toutes les espèces, connaître toutes les espèces, de l’intérieur.

      Rien ne nous en empêche.

      Bernard

      • Bonsoir Bernard,

        Merci pour ce commentaire des plus aiguisés !
        Comme je te rejoins sur bien des points.

        Une petite précision définitionnelle : j’ai bien compris ton propos dans lequel l’acception du terme « pensée » ne relève pas du domaine animal ni végétal.
        Après, d’aucuns pourront sans doute dire que l’échange qui s’opère dans la nature relève peut-être d’une certaine forme de Pensée justement, plus vaste et à laquelle participe la faune et la flore. Mais c’est là un autre débat et une simple question sémantique sur la définition que l’on donne au terme « pensée ».

        Sur le reste, il y aurait tellement à dire ! Je crois savoir que tu es (ou a été peut-être) un praticien de l’hypnose. Ne pourrait-on pas voir dans cette pratique un accès plus privilégié à une autre partie de soi dans laquelle ce fameux « mental » comme tu dis est sans doute moins présent ?

        C’est vrai que nous, humain, avons cette formidable capacité « réflexive » qui, utilisée en « Conscience », permettrait de toucher des niveaux extraordinaires (ton exemple d’être un arbre avec la conscience par exemple).
        D’autant plus lorsqu’on en croit nos amis scientifiques (et particulièrement les neurobiologistes et neurophysiciens) qui expliquent que toutes les créations de cette Planète sont en nous, dans nos gènes, de par l’évolution qu’a subi notre espèce pour parvenir à ce qu’elle est aujourd’hui.

        • BK

          Bonjour Greg,

          Oui, concernant la petite mise au point sémantique : je distingue simplement entre pensée (humaine) et conscience (universelle). Mais on peut évidemment faire sa cuisine autrement !

          Concernant l’hypnose, c’est nettement plus complexe. Mais ta question m’a donné l’idée d’un article à faire sur ce sujet.

          Disons pour simplifier qu’entre l’hypnose et l’éveil, on peut voir tout d’abord une espèce d’opposition : s’éveiller, c’est se déhypnotiser (Ramana Maharshi dixit).

          Mais, d’un autre coté, il est vrai que la relaxation et l’hypnose calment la bestiole, ce qui constitue indéniablement un premier pas en direction de l’éveil.

          Toutefois – et c’est là que j’ai plus de doutes à propos d’un éventuel deuxième pas -, l’hypnose reste une technique qui ne fonctionnerait pas s’il n’y avait pas de subconscient ou d’inconscient. Il les lui faut !

          Or, comme je le disais, l’éveil est une conscientisation. C’est là qu’est l’os, hélas !

          Cela dit, il y a énormément de points communs entre hypnose et éveil, dont la plupart sont d’ailleurs peut-être de l’ordre de l’image et de son reflet dans le miroir. Inversé.

          Mais c’est un sujet passionnant !

          Petite anecdote amusante : au début des années 80, je fréquentais de très près les ericksonniens parisiens… qui ne loupaient jamais l’occasion de rigoler de moi lorsque je faisais des rapprochements entre l’hypnose et le transpersonnel.

          Mais voilà-t-y pas que, récemment, en feuilletant un bouquin, j’ai appris que leur chef de file actuel était un transpersonnaliste !

          Bienfait, na !

          Bonne journée

          Bernard

    2. Bonsoir docteur greg,

      C’est en lisant un commentaire sur un autre blog que j’ai eu envie de venir voir le lien y figurant … et … oui, une autre manière de partager, une autre manière de ne pas avoir peur que d’autres bloggueurs ne piquent les idées mais de s’enrichir mutuellement.

      En fait, lorsque nous osons partager nos idées, nos passions, nous donnons et nous nous enrichissons.

      Peut-être que parfois il arrivera que nous ayons également à sécréter un poison pour nous protéger des copieurs qui veulent se rassasier à notre insu.

      Bonne suite pour 2012
      Madeleine

      • Bonsoir Madeleine,

        Merci pour ce commentaire et ce partage !

        J’espère que nous n’aurons pas à sécréter de poison pour se protéger 😉
        D’autant qu’il existe une théorie qui dit que souvent, ce de quoi on se protège, c’est souvent ce à quoi il faudrait qu’on s’ouvre (pour guérir par exemple).
        C’est l’histoire de la maison bien barricadée qui, curieusement, attirera le voleur qui s’y reconnait. Ou du jaloux qui, curieusement, attire à lui la trahison.

    3. Salut greg,

      le partage est nécessaire dans la vie.
      Bien qu’il soit souvent difficile de partager nos revenus, on a en réserve de magnifiques autres choses que nous pourrions partager avec d’autres personnes.

      Par exemple, partager notre repas avec un ami, partager notre voiture avec des voisins qui n’en ont pas ou encore même partager notre temps libre avec des gens que nous ne connaissons pas et dont nous cherchons à en faire la connaissance.

      Savoir partager, doit être notre seconde nature.

      Un proverbe africain dit: « Qui donne , prête aux autres! »

      • Coucou Sam,

        Excellent ce proverbe africain !

        Oui, le partage se trouve en toute chose, pas nécessairement par rapport à l’argent.

        D’ailleurs, pour ceux qui ont beaucoup d’argent, c’est souvent plus un effort de partager du temps que de donner de l’argent !

    4. Bonsoir Greg

      Encore un très bon article.
      Partager est aussi un bon moyen de se faire des amis.

      Car qu’est ce qu’un ami si ce n’est quelqu’un qui nous aide à vivre la vie dont on rêve.

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