Voici pourquoi vous êtes certainement drogué sans le savoir

  • Toutes les activités  comme les sports, les projets créatifs, la lecture, le travail, la Télé, la méditation – peuvent être une merveilleuse façon de se détendre ou de se connecter à vous-même.

    Elles peuvent aussi être une véritable dépendance, une drogue qui vous possède. Comment pouvez-vous faire la différence ?

     

    addiction

    A quoi êtes-vous accro ?

    Est-il possible que :

    • Vous allumiez la télé et zappiez frénétiquement chaque fois que vous vous sentez seul ou stressé ?
    • Vous vous enfuyez faire du sport ou méditer chaque fois que votre conjoint veut vous parler ?
    • Vous vous plongez dans un livre dès qu’une chose vous ennuie ?
    • Vous passez plus de temps à surfer sur internet qu’avec ceux que vous aimez ?
    • Vous êtes un drogué du footing ou du sport et tout va mal si vous n’avez pas votre dose ?

    D’une façon générale, voici ce qu’on peut retenir :

    Lorsque vous pratiquez une activité dans le but d’éviter la douleur de la solitude, la douleur du rejet ou pour fuir quelque chose que vous devriez absolument faire mais qui vous gonfle, il y a de forte chance que cette activité constitue une dépendance.

    Car chaque fois qu’une activité est utilisée comme un moyen d’éviter quelque chose – sensations douloureuses, des tâches difficiles ou ennuyeux – elle devient plus facilement une addiction.

    Pas tellement différente d’ailleurs, des substances comme l’alcool, les drogues ou la nourriture qui nous servent à éviter les sensations douloureuses ou des tâches difficiles.

    Le problème avec ce genre de comportements, c’est qu’ils ne font pas disparaitre les sentiments douloureux. Ils les engourdissent simplement. Ils les mettent temporairement en veilleuse.

    Mais les sensations désagréables perdurent et continuent à vous ronger. Elles ressortiront peut-être un jour sous une forme plus violente : dépression, burn out ou autre petage de plomb.

    En évitant d’accomplir les tâches qu’on fuit, on les laisse s’accumuler, ce qui entraîne au final le stress même que nous cherchons à éviter !

    A l’inverse, lorsque vous pratiquez une activité avec l’intention de prendre soin de vous-même, en vous offrant du plaisir, de la créativité, de la relaxation, de la croissance personnelle ou la santé physique, alors vous pouvez y voir une action d’amour plutôt que d’une dépendance. Tout dépend de votre intention.

    La prochaine fois que vous vous apprêterez à commencer votre activité favorite, remarquez quelle est l’intention que vous y mettez.

    Alors, à quoi êtes-vous peut-être accro aujourd’hui ?

    4 commentaires

    1. Bonjour Grégory, la comparaison ont la même finalité. Donc, je suis entièrement d’accord avec toi. Merci

    2. Bonjour Grégory
      C’est intéressant de se pencher un peu sur le fonctionnement du cerveau, avec les réponses et effets de la dopamine, la sérotonine ou les endorphines (les hormones qui gèrent les sensations de plaisir et de relaxation).
      J’en parle d’ailleurs dans mon dernier article sur le sport. Car certains sportifs deviennent accro à ces hormones et ne peuvent plus arrêter le sport car ça leur crée un manque.

      • Salut Jérôme,

        Merci pour ces précisions : être addict aux endorphines, j’ai connu ça avec le sport à haute dose !
        C’est vrai que c’est une sacrée drogue quelque part. On commence à s’en apercevoir lorsque on ressent ce manque dont tu parles.
        Sans notre dose, rien ne va plus !

        Ca n’est pas le meilleur moyen à mon sens pour parvenir à une vie équilibrée.

    Laisser une réponse

    Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>