Voici pourquoi vous ne devez jamais pardonner ce qu’on vous a fait

  • On lit souvent qu’il est le remède à bien des maux.

    Qu’il est l’étape la plus aboutie du travail sur soi et du développement personnel.

    Il constitue même pour certains la voie royale du cheminement spirituel.

    Car il est ce qui fait disparaître la vengeance, apaise l’âme et réconcilie les coeurs.

    Il est ce qui rend de nouveau possible l’échange et la communication.

    Vous savez déjà de quoi il s’agit n’est-ce pas ?

    pardon

    Du Pardon.

    Se pardonner à soi-même ou pardonner aux autres permet d’être dans l’acceptation ultime des choses. Le stade où l’on prend conscience que les choses sont telles qu’elles sont.

    Le Pardon.

    Ou le part-don.

    Car le part-don peut être vu comme le fait de rendre à l’autre ce qui lui appartient. De lui redonner sa part du Don qu’il vous a fait en vous blessant.

    En vous faisant ce qu’il vous a fait, votre « ennemi » vous a fait un Don. A vous de vous en servir pour progresser, vous améliorer et évoluer.

    Seulement vous n’avez plus à continuer à porter quelque chose qui ne vous appartient pas : vous pouvez le rendre, en part-donnant.

    Tout ceci étant précisé, je vais vous montrer en quatre phrases pourquoi vous ne devez jamais, je dis bien jamais, pardonner quoi que ce soit à ceux qui vous ont fait du mal.

    Voici pourquoi vous ne devez jamais pardonner

    Car vous n’avez à pardonner que si vous avez d’abord condamné une personne. Et pour la condamner, vous devez d’abord l’avoir jugée.

    Or, si vous ne jugez pas, alors vous ne condamnez pas. Et sans condamnation, aucun pardon n’est nécessaire.

    Qu’en pensez-vous ?

    17 commentaires

    1. Bonjour,

      Concept intéressant mais qui fait abstraction de la souffrance ressentie, si quelqu’un nous a fait du tort.

    2. MC

      C’est excellent ! Je choisis la meilleure part, celle de la guérison. Et je ne peux que souhaiter que l’autre la choisisse aussi ; mais ceci lui appartient.

    3. Coucou Greg,

      Le pardon est difficile, je pense que ce que tu préconises peut être envisageable, mais pour moi cela dépend de la gravité de ce que l’on nous a fait.

      Tout n’est pas pardonnable, même en travaillant sur moi, il y a des choses que je ne pourrai jamais pardonné, surtout lorsque cela touche mes enfants ou quelqu’un que j’aime profondément.

      Bonne journée Greg

      • Coucou MarieDo,

        C’est sûr qu’au premier abord, lorsqu’on touche à des choses très fortes en nous ou dans notre entourage, ça ne semble pas évident.

        Simplement, la « gravité » de ce qu’on nous a fait est déterminée par une seule personne… Toi-même. A partir de ce moment là, tout devient possible, puisque toi seule est celle qui tient les rênes de ce que tu vis intérieurement.

        Belle journée à toi aussi !

        Bises

    4. Sylviane

      Coucou Greg,
      humm!! réflechissement! ce concept me parait pour l’instant trop idéaliste et hors de portée pour moi mais je vais y travailler promis :)
      Mon mari disait : »il faut pardonner mais ne pas oublier » cela me correspond mieux.
      biz

      • Coucou Sylviane,

        Tu as vu ça ? il y a de l’idéalisme dans mes textes 😀

        En fait, c’est l’idée même d’avoir à pardonner qui disparait dès lors qu’on ne juge plus.

        Car en tant que technicienne PNL, tu le sais mieux que quiconque, ça n’est pas ce que nous fait la personne qui nous blesse, c’est la vision qu’on a de ce que nous a fait la personne :-)

        Notre propre interprétation des choses quoi, notre vision du monde me dirais-tu !

    5. Marie Pierre

      merci Greg !

    6. hind

      Bonjour,
      il faut bien pardonner oui. mais seulement à ceux qui le mérite. Parce que notre mémoire enregistre tout et on n’oubli rien, ni le bien ni le mal.

      • Bonjour,

        Merci pour ton commentaire.

        Comment savoir qui le mérite ou non ?

        Amicalement,

        Grégory

    7. Salut Greg,

      En lisant le titre de l’article, je me suis dis voyons comment il va

      justifier sa position cette fois-ci. Mais là, tu l’as fais avec brio.

      On parle de pardon quand il y a eu une condamnation. Pourtant, nous nous

      devons de ne pas condamner. Chose qui n’est toutefois pas facile à faire

      (pour revenir un peu sur ce que MarieBo a souligné).

      Bien amicalement,
      Olivier

    8. Je suis absolument d’accord avec toi, Greg !
      Et j’ajouterai même qu’il ne faut pas pardonner, mais bien remercier. Car comme tu le dis, notre « ennemi » nous fait un don. Charge à nous d’identifier ce don, pour ensuite en tirer les leçons et progresser, grandir. Ne nous laissons pas envahir par la colère ou le ressentiment. Pratiquons l’empathie et la bienveillance. ainsi, nous n’aurons jamais à pardonner mais à remercier.
      Le « hic » : c’est loin d’être aussi facile à faire qu’à dire ! J’y travaille, j’y travaille 😉
      Merci Greg
      Belle soirée

      • Salut Sylvie !

        Absolument, on peut même aller jusqu’à remercier !

        Après, comme tu dis, l’inscrire en pratique dans nos vies demande parfois des efforts car c’est contre-intuitif.

        On a tendance à réagir à l’opposé. Mais ce sont des efforts qui valent tellement moins que l’énorme confort de vie qu’ils procurent ensuite :-)

        Belle journée à toi !

        Bien amicalement,

        Grégory

    9. Anne Françoise

      Je ne sais pas si tu connais Byron Katie et son merveilleux « Travail », The Work en anglais.
      Elle dit « cela n’est pas arrivé à moi » mais « cela est arrivé pour moi », « pour moi » dans le sens « pour que j’en fasse quelque chose ».
      Une croyance à visiter.
      Donc comme c’est cadeau, il n’y a effectivement rien à pardonner.
      Et je remarque dans ma vie que quand j’ai cru que quelqu’un m’avait fait quelque chose, cela m’a toujours permis du positif par la suite.
      Belle journée
      Anne-Françoise

      • Salut Anne Françoise,

        Merci pour la référence à Byron Katie : j’ai déjà vu son nom quelque part, mais je ne connais pas bien ce qu’elle fait.

        Et tu me donnes envie d’approfondir avec ce que tu expliques ! C’est génial comme formule ça : « c’est arrivé pour moi ». Je l’adopte !

        Vis une belle journée.

        Bien amicalement,

        Greg

    10. Jocelyne

      Bonjour !

      J’ai toujours considéré que ce qui m’arrivait de désagréable était d’abord dû à mon état psychologique du moment, notamment un fort sentiment de dévalorisation. Et ceux qui commettaient l’acte répréhensible étaient tout aussi en souffrance que moi. Il n’y avait donc pas faute. Juste moi à guérir.

      Par contre, j’ai blessé des personnes, sans chercher à nuire, et là, me pardonner est compliqué. Je pense également aux enfants, qui ont à subir les assauts des adultes… ainsi qu’à un certains nombres d’individus qui ont un pouvoir démesuré et font vivre les affres de la misère à un certain nombre de nos compagnons humains et animaux -famine, sécheresse, génocide, pollution,…- Je suis bien circonspecte, parfois. Par moment, je pense qu’il n’y a même pas à pardonner, et sortir ainsi du cercle vicieux faute-pardon, surtout si le bourreau dit STOP à toutes ses exactions. Je me prends alors à rêver d’un monde génial où tout le monde collabore dans le même sens.

      A d’autres moments, je me dis qu’il faut bien que l’auteur des sévices prennent conscience de ce qu’il fait, qu’en attendant, il est bon de se protéger autant que faire se peut.

      Merci Greg pour cette réflexion.

    11. Jmi

      C’est celà même ! Grand Maitre !
      Biz
      Jmi

    12. Bonjour,

      Je pense que c’est nier tout ce que peuvent ressentir des gens qui n’ont pas la capacité de ne pas juger et surtout qui ont pu vivre des drames terribles.

      Ne pas juger, c’est bien beau, mais comment fait-on cela concrètement ? Je ne connais personne qui sache faire cela en toutes circonstances et sans un effort de rationalisation.

      Nous avons tous des valeurs, des besoins fondamentaux à nourrir qui forgent notre vision du monde. Le titre même de cet article, qui j’imagine se veut volontairement choquant pour susciter des commentaires, illustre bien ce que je veux dire.

      « Pourquoi vous ne devez jamais pardonner ce qu’on vous a fait » Ah bon, pourquoi ? Que se passe-t-il si je juge et si je pardonne ensuite ? Qui est juge de cela pour dire que je ne dois pas le faire ? La notion de « devoir » présuppose un jugement, non ?
      Donc vous ne faites pas ce que vous dites ?

      Le coaching, ou le développement personnel, peu importe, a pour vocation, à mon sens, de libérer les gens, de les aider à devenir autonomes en leur permettant de se forger leur propre avis et en s’affranchissant des injonctions. En leur inculquant l’idée que c’est mal de juger, qu’on ne « doit jamais » faire ou ne pas faire une chose, vous vous mettez en position haute par rapport à tous les gens qui n’ont pas votre talent.

      Je ne vous juge pas mais ce n’est pas parce que qui que ce soit estime que c’est mal, c’est simplement parce que je sais que c’est mon besoin de congruence qui est mis à mal. Tout le monde est libre de juger et de condamner s’il le souhaite.

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