Vous souhaitez mieux communiquer? Ce que vous devez impérativement savoir avant l’exercice de reformulation

  • L’exercice de la reformulation pour la communication… ça vous dit quelque chose ça ?

    Peut-être que pas vraiment.

    Alors reprenons les choses dans l’ordre.

    Vous vous souvenez ?

    Il y a de ça quelques articles, j’ai commencé à vous parler « communication ».

    Plusieurs thèmes ont été abordés, comme l’écoute activeles différents niveaux de communication ou encore la synchronisation et la communication non verbale.

    Mais vous ai-je révélé la technique secrète des plus grands secrets des bons communicants ?

    Non, pas encore.

    Il est temps de le faire. Enfin.. presque.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Tout simplement qu’aujourd’hui, nous allons poser les données du problème. Et à peine mentionner l’exercice de la reformulation.

    C’est demain seulement que vous découvrirez une explication plus complète de l’astuce en question.

     

    exercice reformulation

    L’exercice de la reformulation améliore vos relations

    Communication et considération

    Nous l’avons déjà abordé ensemble, ce qu’il y a de plus puissant dans la communication, c’est la considération et la prise en considération.

    De qui ?

    De celui avec lequel vous êtes en relation bien sûr.

    C’est la considération qu’on vous porte et la prise en considération de ce que vous êtes qui va, dans une situation donnée, vous mettre plus ou moins à l’aise.

    Un exemple ?

    • Imaginez que vous êtes en voiture et que, d’un coup, BIM !! on vous rentre dedans.

    Vous sortez, et vous constatez que c’est une personne que vous ne connaissez pas.

    Que se passe-t-il pour vous ?

    • Maintenant, imaginez la même scène, BIM !! accident !

    Cette fois-ci vous sortez, un peu agacé peut-être et…. vous réalisez que c’est un très bon ami que vous n’avez pas vu depuis 1 ans qui vous est rentré dedans.

    Comment réagissez-vous ?

    Il y a des chances pour que cela change toute la situation.

    En voyant votre ami, les choses prennent une tournure différente en un instant : vous pouvez même vous mettre à rigoler (« ben ça alors, il faut qu’on ait un accident de voiture pour se voir »).

    Qu’est-ce qui fait que la situation n’est pas vécue de la même façon dans ces deux exemples ?

    C’est la considération que la personne vous porte.

    Parce qu’il y a une relation particulière avec votre ami, parce que vous savez que cette personne vous porte de l’amitié et de l’amour, tout change : l’accrochage n’est plus grave.

    La considération que vous apportez à la reconnaissance de la personne change la relation.

    Êtes-vous fort en Ping-Pong relationnel ?

    La prise en considération du point de vue de l’autre et, nous le verrons, l’exercice de la reformulation permettent de ne pas installer ce qu’on appelle un Ping-Pong relationnel.

    Je suis sûr que vous connaissez.

    Non ? Vous ne connaissez pas ?

    Mais si vous connaissez.

    Non ?

    Mais je vous dis que si !

    Le Ping-Pong, c’est le jeu du « mais si – mais non ».

    Ici, l’échange bute, car chacun est sur son point de vue.

    Lorsque quelqu’un vous affirme quelque chose et que vous lui répondez : « mais non, c’est faux », il y a de fortes chances pour que l’autre se sent nié et se mette en défense immédiatement.

    Il n’aura pas d’autre choix que réaffirmer sa position, avec toujours plus de fermeté.

    « Je ne pourrai jamais le faire,

    -Mais si tu peux le faire

    -Non, je te dis que non

    -Mais si, tu es capable »

    Il manque quelque chose d’important dans cette conversation.

    Quoi ?

    Toujours la même chose : la prise en considération du point de vue de l’autre.

    Pour éviter le ping-pong relationnel, il convient d’intégrer ce que nous dit l’autre.

    Pour cela, il existe une astuce toute simple, permettant de désamorcer cette « confrontation des points de vue ».

    Cette astuce consiste à montrer à l’autre qu’on a bien entendu et pris en compte ce qu’il vit, ce qu’il pense et ce qu’il ressent.

    Elle vous permet d’éviter que l’autre se braque. Au contraire, il y a de fortes chances qu’il vous dise : « mais toi au moins, tu me comprends » 😉

    Quelle est cette astuce ?

    Vous le saurez dans un prochain article !

    « Non ?

    -Mais si j’vous dis ! :-)

    Bon aller, d’accord, je vous le dis. Mais vous l’explique seulement dans un prochain article ! :-)

    L’astuce, c’est l’exercice de la reformulation. Elle fait d’ailleurs partie de l’écoute active en communication.

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    10 commentaires

    1. C’est dégueulasse de nous laisser sur notre faim de cette manière ! 😛

      Après j’ai malgré tout une petite idée de ce que cela peut donner.

      Du genre :
      – Je n’aime pas le chocolat
      – C’est sûr que c’est vachement gras le chocolat, et en même temps c’est tellement bon !

      On évite la confrontation comme ça, pourtant on dit que nous on aime le chocolat.

      Bon, c’est l’idée que je m’en fais aujourd’hui, on verra demain si j’avais tort ou raison :)

      • Coucou Jean-Emmanuel,

        Il y a un peu de ça : le « et en même temps » à la place du « mais » est effectivement très efficace.

        Il y a juste avant une 1ère étape qu’on peut faire également 😉

    2. Coucou Greg,

      Bravo!!! Cette façon de maintenir le suspens…. hé hé
      Voilà tout ce que j’ai du mal à faire. Difficile pour moi de ne pas lâcher l’info comme ça, bim, de façon froide et cartésienne (mais je m’entraîne ) …
      Et toi tu parviens à rendre tout cela vivant, à créer du mystère, de l’intérêt… (tient je vais bookmarker ta page)… Je suis admirative.

      Bon on reviens demain alors… 😉
      Je n’en dirais pas plus…. (c’est pas moi qui vais lâcher le morceau… je suis muette comme une tombe).

      Bonne journée Greg

      • Coucou Claire,

        Merci pour ce retour très très sympa ! 😉

        Tu trouves que tu as du mal à maintenir le suspens ?
        C’est amusant ça.
        Pour ma part, je dois te dire que tes « puces promesses » (pour reprendre le terme consacré de ce cher Yvon) à la fin de tes excellentes vidéos sont très efficaces !

        C’est vrai que j’ai ce côté comme toi dans la vie : envie de donner tout de suite l’info, peut-être par peur de ne pas fournir la qualité de contenu qu’on attend de moi (ou plutôt que j’imagine qu’on attend de moi), ou pour éviter qu’on me dise : « mais vas-y là, lâche le truc bordel, tu dis rien ! ».

        Mais comme toi, je m’entraîne 😉

        Oui, motus et bouche cousus alors ! Ne lâche rien, puisque je sais que tu connais la suite 😉

    3. Excellent le pingpong emotionnel 😀

      Se mettre à la place de l’autre peut être une solution.
      Du coup, on sait mieux ce que l’on aurait envie d’entendre 😉

      Pas évident je sais, mais pourtant terriblement efficace

      • Salut Jean-Yves,

        Oui, c’est vrai qu’il y a des p’tits trucs aussi pour « rentrer » dans la peau de l’autre.
        Toujours utile pour le dialogue !

    4. Naima

      Bonjour , Greg

      Parfait à demain 😉

      J adore !!!….

      Naima

    5. Bonjour Greg,
      Moi, contrairement aux autres, je lis cet article au moment où le suivant est déjà publié. Je peux donc aller voir la suite immédiatement. 😉

      Je peux quand même dire au sujet du ping pong relationnel que ça ressemble à ce que j’appelle «l’esprit de contradiction». Je considère que 100% des gens l’ont. Il suffit de dire: je ne peux pas pour que l’autre dise: oui tu peux. Et si je dis je peux, l’autre est là pour émettre un doute ou carrément dire que non, je ne pourrai pas.

      D’ailleurs, dans ton exemple, tu aurais pu dire : je suis certain que tu ne sais pas de quoi je parle pour que l’autre dise attends, je pense savoir…

      Là on me répondra que ce n’est pas 100% des gens qui sont comme ça : et voilà un autre exemple de l’«esprit de contradiction». En tout cas, c’est ce que j’ai observé tout au long de ma vie dans mon coin de pays (qui n’est pas la France).

      Sco! 😉

    6. Coucou Sco!

      Oui tu as raison, c’est vrai qu’on peut prendre une sorte de plaisir à contredire les gens.

      Comme si cela nous faisait du bien.
      Ou alors souvent, c’est juste par principe : on ressent le besoin de dire l’inverse : peut-être que cela nous permet de nous sentir important et de nous affirmer… ?

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